jeudi 24 septembre 2009

Living in Minneeeesotaaa! (intro + partie I)

Depuis bien longtemps les Etats Unis jouissent d’une grande notoriété, leur modèle de vie, leur culture est plébiscitée aux quatre coins du globe, et cette popularité, ils la doivent en grande partie à leurs côtes. Que ce soit à l’Est ou à l’ouest, les grandes villes telles que New York, Los Angeles, Boston ou San Francisco à elles seules évoquent tout la magie du mythe Américain. Mais qu’en est-il du Minnesota ? A quoi bon aller s’y terrer pendant un an ? Que diable suis-je venu faire dans ces terres froides si éloignées des épicentres de l’activité Américaine ? Allez, c’est pas parce que je suis plus officiellement étudiant qu’il faut que je me relâche, un peu d’exercice me fera du bien ! (Et puis c’est moins fatigant que la salle de gym…)

Je vais donc profiter de ce nouvel article pour tenter de répondre à cette problématique en faisant goulument l’apologie de mon pays d’accueil en suivant un plan en trois parties chacune consacrée à un aspect propre au Minnesota, à savoir : social, culturel et géographique. Tout d’abord social donc, et ce pourrait bien être le fil conducteur de cet essai, car en effet il serait très légitime de souligner l’importance des liens sociaux qui se créent et se renforce jour après jour avec la population locale, en faisant allusion à quelques rencontres particulièrement significatives. Seugondo, il est indispensable de mentionner certains aspects de la culture locale, notamment en ce qui concerne la nourriture et les divertissements, et pour concilier ces deux univers, il me semble tout indiqué de mettre en contraste le cœur résidentiel d’Edina, où nous passons la plus grosse partie de notre temps, et le fameux Mall of America, où nous passons l’autre partie de notre temps. Pour terminer, il serait intéressant d’aborder succinctement la Géographie du Minnesota et ses particularités pour mettre en évidence ce qu’il a à offrir de plus beau, en occurrence ses nombreux lacs, ainsi pourrai-je faire état du peu que j’en ai vu et dont j’ai eu le loisir de profiter lors de mon week-end au lac Sylvia, ce qui je le crois, devrait s’avérer suffisamment convaincant pour conclure.

(NB : Cet essai pourra faire l’objet d’une antithèse d’ici quelques semaines, quand il commencera à cailler sévère et que j’verrai plus l’soleil que 2 heures par jour…)

C’est bien dans les rapports humains en tout premier lieu que le Minnesota marque des points tant sa population est accueillante, courtoise et serviable envers nous autres petits Frenchies. On est presque des vedettes ici, partout où on va, il suffit qu’on explique d’où on vient, ce qu’on fait ici pour que d’un seul coup les gens se transforment en groupies hystériques, se dévêtissent sous nos yeux, brandissant un téton dur comme l’acier dans l’espoir d’obtenir un autographe à même le corps…bon d’accord, j’exagère un peu mais oui, aux quatre coins de la ville les autochtones sont aux ptits soins avec nous, nous proposent leur aide, nous invitent, nous offre des trucs même des fois (je m’suis laissé dire que quelqu’un, bien malgré lui, s’était fait payé le resto une fois…), et quel plaisir de prendre le temps de discuter de différences cuturels (maintenant que j'y pense, ils doivent bouffer les mêmes tous les ans avec les nouveaux internes) au détour d'une rue ou lors d'un ride offert généreusement, ou bien de "comme" parler avec "comme" les enfants qui en sont à "comme" leurs premiers "comme" balbutiements Français, ou encore de faire des gouzi-gouzis aux mioches dont les élucubrations, aussi assourdissantes qu'incessantes et sans doute hilarantes à en juger par leurs sourires édentés et baveux, nous échappent totalement... Bref ils mettent un point d’honneur à nous témoigner chaleureusement leur affection, leur soutien, leur gratitude parfois et ça fait chaud au cœur, et oui, ils sont comme ça les Vikings! Sans doute le fait que nous soyons là pour veiller à l’éducation de leurs petits garnements joue en notre faveur, mais c’est comme si tout le monde voulait être notre famille partenaire, tout l’monde est gentil, très gentil…trop gentil…c’en est même louche, des fois je me dis que ça cache quelque chose, je pense qu’ils essayent de gagner notre confiance pour en profiter après, c’est peut être une couverture pour de machiavéliques expériences scientifiques sur la reproduction entre les Français et les écureuils…ce qui expliquerait la prolifération de ces deux espèces dans cette région…la paranoïa américaine ? Non, c’est un mythe, introduit par les communistes pour que les américains s’entretuent…

Et tout comme sans doute avec le temps on aura chacun nos petits chouchous parmi les élèves, j’en ai déja parmi les adultes que j’ai rencontré, des gens aux personnalités follement attachantes qui ont déjà laissé une trace indélébile au fond de ma mémoire (non, pas au fond de mon slip Cyril…). A commencer par Mme Brenda Vogel, dont je ne saurais nommer le poste administratif pour être honnête, et peu importe d’ailleurs, je l’ai personnellement nommé « Chef responsable du soutien aux internes et de leur bien être » tant elle veille avec soin à notre confort, à notre intégration et au bon déroulement de notre séjour, avec une dévotion et une patience qui force le respect. Sans doute la première personne vers qui je me tournerais en cas de…n’importe quoi en fait, j’ai l’impression de pouvoir compter sur elle pour absolument tout, c’est notre Cerise de Groupama à nous ici, SUPER-VOGEL ! Pourvue d’un charisme impressionnant qui plus est, si elle était prof, elle serait « super-vos-gueules! ». Hum…
Ensuite, je serais incapable de ne choisir et de ne nommer qu’une seule personne parmi le joyeux groupe d’amis de ma host family que j’ai eu le plaisir de rencontrer à peine 2 jours après mon arrivée, lors d’une soirée mémorable où chacun s’est illustré à la cuisine (Ô joie, je suis tombé chez des gastronomes amateurs de vin et de fromage français, yipikaï!) et qui a tourné au grand n’importe quoi, ça avait commencé classe et puis finalement j’ai cru me trouver au milieu d’une fête d’étudiants comme on en fait chez nous, c’est fou comme ils m’ont rappeler ma propre joyeuse bande de copain ! Excellente soirée, bien arrosée et qui s’est terminée en un bœuf chaotique avachis dans le salon…tout comme à la maison quoi! Sherry, Tim, Alexandra, Julie, Paul, des Américains hors paire, et mention spéciale pour Janine et Sean, parents de ma famille partenaire à qui j’ai le plaisir d’avoir affaire régulièrement donc, véritables tata et tonton de substitution.
Enfin je citerai Claude Leroux, qui n’est absolument pas roux mais tellement Canadien! D’une gentillesse touchante, d’un humour débordant et d’un optimisme subjuguant et, à notre plus grand bonheur, plus contagieux que la grippe porcine! Une vrai perle, à l’instar de Brenda Vogel à Normandale, il est le Mr « La vie est belle » de Valley View, une dose de LSD ambulante, suffit qu’il me dise bonjour avec son accent Canadien à couper au couteau pour que j’ai une banane sur le visage toute la journée, un de ces hommes charismatiques au sourire bienveillant qui attirent invariablement la sympathie, un homme sage également dont les mots, si légèrement soient ils-dits, sont toujours pleins de bon sens. Définitivement mon idole pour cette année, j’en parlerai surement très souvent, je sens qu’il a déjà une influence très positive sur moi et il a le mérite de faire encore monter dans mon estime les Canadiens, ce peuple singulier pour qui j’avais déjà une grande affection !

lundi 14 septembre 2009

Fun, fun, fun...eight days a week!

Ou quand les Beach Boys rencontrent les Beatles, c'est aussi ça la magie d'Edina...
Ma première semaine dans la jolie petite ville d’Edina fut rythmée par diverses excursions dans ce monde sauvage et inconnu qu’est l’Amérique du Nord profonde...de façon très locale s’entend, c'est-à-dire Edina, ses environs et une portion très réduite de Minneapolis, en commençant par le grocery store d’Edina downtown, comprendre l’Intermarché du coin. Et c’est là que je me rends compte que je raconte un tas de choses vraiment superflus, parce que finalement ça se ressemble pas mal, il y a un rayon fruits et légumes, un rayon gâteaux, un rayon produits laitiers, un rayon boulangerie approximative, tout ce qu’il faut quoi. Tout pareil sur le fond donc, à l’exception bien sur des marques et de quelques produits, et encore ! Vous ne devinerez jamais qui j’ai croisé au hasard du rayon conserves : Géant Vert, him-self ! Vous imaginez ça vous ? « HOHOHO » GREEEEEN GIANT ! Eh bien c’est vrai, Géant Vert est Américain, et même originaire du Minnesota, c’est une grande fierté pour moi que de vivre dans le berceau du Goliath du potager! (et pour la petite histoire, sachez qu’il est souvent accompagné d’un petit Sprout, sorte de « petit vert » au doux prénom qui à lui seul évoque les choux sans OGM) La comparaison avec les grandes surfaces françaises s’arrête aux rayons, une fois à la caisse, on est sur une autre planète, d’abord la caissière vous dit « Bonjour, comment ça va ? Oui moi aussi ça va bien, c’est une très belle journée ! » (en anglais bien sur, je traduis, des fois que…) le tout avec un sourire jusqu’aux oreilles, n’en déplaise à mes anciennes collègues de Leclerc, mince alors, on devrait en prendre de la graine! (HOHOHO, GG was here !) Et ici, finit la course avec la caissière, c’est un (Chinois) employé (Chinois) qui range vos courses (comme un Chinois…c’est bon, j’déconne Ono ! Mais t’en aurais du boulot ici…) et vous n’avez plus qu’à payer ! Oui, ça c’est pas demain la veille que les Chinois le feront à notre place…).
Avant d’aller récupérer la petite Sierra de retour de son camps de vacances, on fait un bref passage dans le centre le temps d’acheter des serviettes rigolotes pour la petite sauterie prévue chez les Johnsons samedi prochain ; on optera finalement pour une photo d’une mémé en robe qui prend la pose, allongée sur une sorte de nappe de pique nique disant quelque chose comme « Vous devinerez jamais quel genre de sous vêtements je porte ! » Charmant, c’est de bon augure concernant l’humour de la famille! On m’avait prévenu que les 2 sœurs étaient comme le jour et la nuit, et je dois reconnaitre que c’est assez impressionnant, tandis que Madison s’était montrée discrète, un peu timide et peu communicative, Sierra est littéralement survoltée, parle continuellement et fait preuve d’une créativité qui défi l’entendement lorsqu’elle décide de faire le pitre…

Dès lors, je connaissais toute la petite famille ainsi que leurs amis les Hannigans à qui j’avais été présenté la veille, il était donc tout naturel de se lancer dans une activité qui respire la convivialité, et pour cela, au grand désespoir de Paul, quoi de plus indiqué qu’une sortie au State Fair ! Mais c’est quoi donc le State Fair ? Eh bien le State Fair, c’est un savant mélange de Fête des Loges et de Salon de l’agriculture à l’Américaine, en gros ça se résume à arpenter des chemins surpeuplés, bordés de stand de bouffe malsaine (il faut savoir qu’au State Fair, tout, absolument tout se mange frit et « on a stick », les saucisses, les cornichons, le fromage, les légumes, le chocolat…) sur lesquels vous croiserez quelques attractions à frissons, des scènes où on joue du blues ou de la country, une serre à papillon (brrrrrrr, quelle idée!!!!), des toilettes gigantesques, un genre de marché aux puces, et les fameux animaux de la ferme, avec visite interactive de machines industrielles et panneaux instructifs sur l’agro-alimentaire (en gros ça faisait un peu « vous voyez cette belle grosse vache les enfants ? Eh bien c’est avec elle qu’on fait de bons hamburgers bien juteux ! »), et si vous êtes chanceux vous avez peut être même une chance d’assister à la compétition de jockey locale qui chaque année élit le meilleur horseman qui a le mieux appris à son cheval à passer du pas au trot, awesome ! Paul et moi avons laissé s’exprimer tout notre sarcasme, et ainsi je poursuivais mon ascension sur l’échelle de l’intimité avec ma chère host family !

Mais tout comme les bonnes choses, les choses grasses et mauvaises pour la santé ont aussi une fin, nous voilà en route vers le domicile familial, épuisés et repus, j’ai encore le palais qui frétille en pensant aux cheese-curds, sorte de beignets exquis au babibel qui s’engloutissent par poignées au State Fair, au grand damne de notre foie. Dans la voiture, tout le monde est sur le point de s’endormir (y compris Sierra, malgré qu’elle me paraisse encore plus loquace que dans l’après midi, c’est sa réaction à la fatigue selon Paul) quand soudain un bruit sourd accompagné d’une énorme trainée d’étincelles devant nous et d’un violent coup de frein vinrent réanimer l’atmosphère léthargique qui régnait dans la voiture : le véhicule en face de nous semblait avancer sur les enjoliveurs et son conducteur en avait perdu le control ! Gros frisson pour tout le monde donc, mais grâce aux talents de pilotage de Paul (un homme plein de ressources décidément), le pire fut évité et nous nous parquâmes en urgence derrière le véhicule fou qui s’était enfin arrêté sur le bas coté de la voie rapide, mais le danger menaçait toujours ! Il fut convenu rapidement d’assoir les filles à l’arrière du véhicule et de faire monter les deux infortunés passagers du véhicule sinistré à bord du notre afin de tous se mettre à l’abri d’une éventuelle collision avec une autre voiture en attendant l’arrivée de la police, dont les gyrophares ne tardèrent pas à apparaitre afin de baliser la zone. D’où on était, on pouvait voir la roue avant de l’autre voiture complètement retournée, formant un angle droit avec la route, d’où les étincelles. Si j’ai bien compris, c’est l’arbre de direction qui s’est carrément détaché et qui donc s’est retrouvé sous la voiture, entrainant les 2 roues avant. C’était une Honda Civic, et le jeune conducteur nous informa que la même mésaventure lui était arrivée quelques mois auparavant sur une autre voiture du même modèle…moralité, achetez Américain God dammit !
Voilà, c’était le paragraphe narratif, ambiance film d’action Hollywoodien, juste pour dire qu’à peine 2 jours après mon arrivée, c’était déjà l’aventure, tout comme au cinéma !

Que dire du reste de la semaine, de la soirée de folie du samedi suivant, du barbecue rencontre avec les autres internes, de nos premiers pas à l’école pour la semaine d’orientation, de la soirée avec ma famille partenaire les Larsons, du lac Calhoun avec Marie Ange, du Mall of America, des simples moments de complicité avec les Johnsons, du weekend au lac Sylvia dans la cabine des Harris, autant de péripéties dont les souvenirs envahissent ma mémoire et qui tôt ou tard devront trouver leur place dans mes futurs articles. Chaque jour apporte son lot de découvertes, de rencontres et d’aventures et soyez sûrs que votre serviteur essaye d’en tirer le meilleur et de vous le retranscrire afin que vous n’en loupiez pas une miette. Edina selon Briçouille, comme si vous y étiez!

Citation du jour: "It's all fun and games until somebody gets hurt...then it's hilarious." Grimm (encore, pas dans le livre celles là)

jeudi 10 septembre 2009

Sur la route de Minneapolis

27/08/2009, date significative à laquelle ma nouvelle vie allait commencer, dans le taxi en quittant New York, j’enfile ma plus belle perruque, mon justaucorps à paillettes et mon nez rouge car le cirque de l’aéroport est sur le point de recommencer, et même si tous les aéroports se ressemblent, c’est à la fouille qu’on flambe, au détecteur de fer ohéééhooooo !!! Je m’emporte…
Un nouveau voyage en avion donc, plus court cette fois et plus turbulent et tandis que l’appareil amorce sa descente, Marie Ange et moi échangeons des regards inquiets ne pouvant que constater la rase campagne qui semblait s’étendre à des kilomètres en dessous de nous, mais où allons nous atterrir (double sens ici)?! Fi de ces préoccupations futiles, d’autres plus sérieuses commencent à se faire sentir, et j’éprouve à nouveau ce mélange d’appréhension et d’excitation auquel je commence à m’habituer puisqu’il semble s’imposer à chaque tournant de mon voyage. Je traverse la passerelle avec une seule idée en tête : je vais enfin rencontrer la famille Johnson chez qui je vais passer le premier semestre de mon aventure américaine ! ! Et ils sont là, presque au complet, la jeune Madison et sa mère Jennifer semblent m’avoir repéré d’assez loin et viennent à ma rencontre pour me saluer chaleureusement, puis c’est au tour de Paul, charismatique père de la famille à la carrure de boxeur poids lourd, aux cheveux argentés et au sourire bienveillant, de me serrer la main d’une poignée ferme et des plus amicales, voilà une rencontre qui laisse présager du meilleur, comme je l’espérais !

Le trajet entre l’aéroport et le domicile familiale aura été court et rassurant, le coin semble beaucoup moins rural qu’en altitude, l’ambiance est détendue, aucun problème de communication ne semble interférer, j’suis pas mauvais en Anglais en fait ! Je découvre le quartier résidentiel d’Edina avec les yeux d’un…….d’un………ben d’un interne à Edina je dirais, parce que j’imagine qu’on a tous fait la même tête en voyant ces pavillons plus grands les uns que les autres défiler derrière les vitres ! Et nous voilà rendus, home sweet home, exactement comme sur les photos (normal remarque…), là bas, je rencontre Peanut, chienne adorable de 3 ans, nullement intimidée par ma présence et dotée d’une aptitude singulière, celle de……répondre quand on sait lui parler, c’est assez déroutant…je visite rapidement la maison et s’il n’y a pas de quoi se perdre, je suis quand même épaté de traverser deux salons au rez-de-chaussé, puis un troisième au sous-sol, car il n’y a pas d’étage, l’autre partie de la maison se trouve en bas, et c’est là que se trouve ma chambre ! Mais avant d’y entrer, un détour par ma salle de bain perso s’impose… en fait pas tellement, j’avais juste envie de dire que j’avais une salle de bain perso. J’en profite pour justifier la présence de la citation du jour à la fin de chaque article : elles sont un peu improvisées depuis le début, mais j’y tiens car dans ma salle de bain (et c’est peut être ce qu’il y a de meilleur dans le fait de vivre chez les Johnsons !) se trouve un ouvrage presque sacré, le livre parfait pour l’endroit et qui devrait se trouver dans tous les waters d’une demeure descente, j’ai nommé……le Best of Uncle John’s Bathroom Reader ! Ce livre est composé d’articles courts, qu’on lit le temps de faire son affaire quoi, sur des thèmes très divers qui ont tous en commun d’être juste hilarants. Je l’épluche chaque fois que je…m’attarde aux toilettes, et les pages consacrées aux citations m’interpellent particulièrement, c’est pourquoi ça sera pour moi un plaisir de partager ces moments de plaisir scato-culturel avec vous en sélectionnant mes préférées qui sont parfois très à propos!

Passons donc à ma chambre si vous l’voulez bien, c’est à gauche en sortant…oui, là, voilà…nan…nan mais poussez vous, j’vous montre ! Inutile que je décrive en détail, les photos devraient bientôt suivre, seulement la découverte restera surement un des moments forts de mon aventure. Je suis Paul jusqu’à cette porte au bout du couloir, l’entrée de ma nouvelle tanière, et alors que j’entre pour prendre possession des lieux, deubeul surprise, non seulement ça a d’la gueule, mais en y regardant de plus près, je crois reconnaitre les photos qui sont encadrées ici et là effectivement, devinez qui m’a suivi jusqu’aux Etats Unis??? Vous ! Oui, VOUS!!! Sur les photos qui ornent les meubles de ma chambre, ma famille et mes amis, comme s’ils m’y avaient attendu, c’était une idée de Paul qui a contacté ma sœur pour obtenir quelques clichés de mes proches pour que vous ne me manquiez pas trop, chose que je n’aurais peut-être pas faite moi-même, à tort sans doute, je n’ose imaginer combien la pièce m’aurait semblée vide un jour ou l’autre sans ça, attention très touchante donc et je me sens déjà un peu moins loin de chez moi, et un peu plus près de mon nouveau chez moi en même temps.

Tobby County nude ! (joke inside, arrêtez de cliquer bande de pervers(e)...)

Citation du jour : “You can't make everyone happy...so focus on me” Grimm